jeudi 21 juin 2007

Société - Une rue, des voisins, le règne de l'individualisme...


Le monde est un village dit on. Ben mon village est déjà un drôle de monde de quelques milliers d'égos... et je ne vous parle que de ma rue notez que déjà, à la base, elle ne mène pas loin ma rue puisque c'est une impasse...
Il y a le voisin qui va se garer devant chez... son voisin, celui qui empêche son... voisin de se garer, celui qui se créé un jardin en détruisant le mur... voisin, celui qui ne veut pas d'une cheminée... voisine, celui qui surveille tous les ... voisins et celui qui ne supporte pas qu'on se pose même temporairement devant sa porte de garage. Bref, vous l'aurez compris, convivialité et douceur de vivre règnent tendrement, logiquement agrémentés par le copain du copain du maire, du député...
Dans ce contexte, il n'est donc pas rare de voir débarquer la maréchaussée, oui des gendarmes, enfin, pire des gendarmettes ! si vous voulez bien considérer que nous sommes à approximativement 1100 kilomètres de Saint Tropez, vous imaginez aisément leur désarroi. Et au milieu de tout cela, il faut bien vivre, sourire, tisser des liens, montrer à nos enfants qu'il est bon de vivre en communauté.
Notre pays n'est pas de gauche ni de droite finalement, il est juste égocentrique à en crever, il s'est juste laissé absorber par une société de consommation qui l'individualise au maximum. Résultat, on ne sait plus ce qu'est la tolérance, ce que veut dire vivre ensemble. Tout juste sait on se plaindre et interdire tout le tabac, l'alcool, la vitesse, le bruit....

Dans l’état de nature, chacun agit égoïstement en vue de son intérêt privé. Jean-Jacques Rousseau pensait que par le contrat social, les hommes devenaient souverains et s'engageaient à abandonner leur intérêt personnel pour suivre l'intérêt général. Pas gagné hein ? qui a rompu le contrat ? est-il arrivé à terme sans extension de garantie ?

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