Les USA viennent de refuser de sanctionner la Chine pourtant renomée pour sous-évaluer sa monnaie. Nos amis américains ne souhaitent pas forcément que le dollard reprenne du poil de la bête tandis que les chinois en phase de surchaufe économique ne peuvent se permettre un ralentissement sous peine de krach possible. Chacun trouve donc son compte à l'heure où le véritable combat des deux grandes puissances mondiales se joue sur le terrain de l'énergie. On sait la faiblesse de ce grand pays qu'est la Chine : son manque de matière première. Alors ils investissent dans le monde entier pour acquérir ces richesses. S'il devait à manquer d'énergie le coût d'acheminement de leurs produits sur les marchés du monde entier ne les rendrait plus compétitif. Nous n'en sommes pas là. Dans ce nouveau Yalta, nos deux compères se partagent le monde et ses richesses, la vieille europe regarde distraitement en attendant les jeux olympiques, trop soucieuse de ses problèmes intérieurs. Même pas capable de s'affirmer sur le plan des valeurs et des droits de l'Homme (n'est-ce pas la France ?) nous croyons encore être en mesure d'apparaître comme un concurrent à ces deux mastodontes. Mais l'évolution semble inéluctable dés lors que la croissance chinoise s'appuie sur une évolution technologique constante. Le nucléaire pourrait ainsi régler une bonne part de leur problématique énergétique. Si l'on se souvient du geste courageux d'Anne Lauvergeon, patrone d'Areva, qui avait refusé le gain d'un appel d'offres au motif que les chinois imposaient de participer au processus de fabrication des centrales et donc se préparaient à copier et acquérir la connaissance suprême... il faut se souvenir que, sans états d'âmes, une firme américaine reprenait le marché et toutes les clauses qui allaient avec...
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