vendredi 6 juillet 2007

Politique - Galouzeau de Villepin, prince des galopins !


Drôle de République tout de même qui, à défaut de sentir vraiment la rupture sent toujours autant le souffre. Une perquisition chez l'ancien premier Ministre après une tentative du même acabit à l'Elysée il y a quelques temps, pas sûr que l'on puisse mettre tout cela sur le dos du passé. Un ancien Président qui décide s'il est ou non justiciable, un ancien premier Ministre repris de justice, battu aux législatives et qui est victimisé partout, et voilà la droite rattrapée par ses vieux démons pas si vieux que cela finalement. Sans parler d'une nouvelle Première dame qui s'autorise une carte bleue... d'accord elle n'a plus les pièces jaunes de sa prédécesseuse mais tout de même, étrange culture publique !
A gauche le Monsieur sang contaminé Fabius étant même pressenti au FMI, on boucle la boucle et risque de laisser un petit goût amer dans la bouche de tous ces français mobilisés pour voter aux présidentielles. Il ne faudrait pas que dans ce contexte non plus ouverture rime bientôt pour les français avec pourriture...
Certes la bataille face à l'extrême droite a été remportée tandis que l'extrême gauche a été contenue. Il n'en reste pas moins que par un effet de levier quasi automatique, les extrêmes se nourrissent de cette atmosphère suspicieuse. Ils n'auront pas de sitôt l'occasion de s'exprimer dans les urnes mais espérons qu'ils ne se subliment pas dans la rue lors de manifestations qui, au gré des réformes mal préparées annoncées, risquent de se dérouler. Après l'université dont la copie a été revue et corrigée, l'Europe dont le tour de passes-passe du mini-traité agrémenté d'un report de la maîtrise de nos dépenses publiques est moyennement apprécié de nos voisins, la justice accouche aussi d'une souris dont les magistrats n'ont que faire.
Dans ce climat délétère, si en plus l'impression dominante est d'avoir été berné par des annonces sans fondement ni profondeur, il y aura des déçus. Et le français déçu n'est pas commode ! On a parlé de sursaut démocratique, de confiance renouvelée en la politique mais le plus dur est à venir, faire durer ce sentiment pas par les symbôles et les grands discours, mais par le quotidien d'une action concrète irréprochable. Parler de rupture, de réforme, de renouveau, quand les mêmes causes et hommes provoquent les mêmes effets, c'est bien aventureux.
Que n'avait raison Sénéque quand il disait :"La déception est bien moins pénible quand on ne s'est point d'avance promis le succès."



1 commentaire:

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