mardi 10 juillet 2007

Environnement - le développement est il vraiment durable ?

On l'entend, à défaut de le pratiquer, à toutes les sauces, on le décline, à défaut de bien le maîtriser, dans toutes les disciplines, il s'impose durablement dans notre environnement, je parle du développement durable bien sûr...
Une étape a été franchie puisqu'il n'y a plus de silence poli à son évocation mais, au contraire, signe des temps, un intérêt marqué, une sensibilisation affirmée. Mieux on se l'approprie. Tout le monde a même des idées sur la question, à son idée sur comment préserver notre avenir, notre planète...
Tellement que cela devient illisible, incompréhensible, peu crédible. Sans aucune relativité, tout est mis sur le même plan et la même valeur : le réchauffement climatique, la consommation d'eau, la pollution, le bio, le commerce équitable..
Et puis par un curieux effet de boomerang, le Développement Durable devient extrêmement individualiste, sorte d'effet de mode, il convient d'en être assurément chez nos Bobos. Il y a Gérard qui explique comment il recycle l'eau de pluie, Bernadette qui économise l'électricité, Robert qui roule à l'éthanol et Clémentine qui mange bio. Tout est son contraire quoi ce qui nous amène à nous interroger de savoir si cette notion ne va pas disparaître demain de ne plus être in ou dans l'air du temps.
D'autant que pendant ce temps là et en toute impunité, Chinois ou Américains produisent salement à des années lumières de toutes ces considérations. Combien de temps pourrons-nous encore nous cacher derrière de petits gestes quotidiens anodins et à l'efficacité toute relative si au niveau mondial des actions significatives ne sont pas menées, des sanctions prises ?
A défaut, c'est toute l'Europe occidentale qui s'exposera économiquement tout en perdant le soutien de sa population lassée d'être la bonne poire du monde.
Le respect de l'environnement nouveau critère de référence de l'ordre mondial ? ce serait tout bénéfice pour la vieille Europe ! alors messieurs les politiques ne rataient pas cette opportunité historique et ne décevaient pas tous ces écolos en herbe qui ne demandent qu'à être confortés dans leurs nouveaux engagements.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Salut
tant qu'on mesura la bonne santé des pays sur leur PIB et leur croissance, rien ne changera... Inclure des criteres environementaux serait plus logique.