lundi 5 novembre 2007

A découvrir - la croix de Camargue


Paul Herman, peintre et sculpteur, a créé en 1924 la croix de Camargue, symbôle pour les gardians et les pêcheurs, les habitants de ce drôle d'endroit qu'est la Camargue. Il était le fondateur d'une association libre des amis de la Camargue.
La croix latine est posée sur une ancre et munie de tridents, l'instrument de travail utilisé par le gardian lors de la garde des taureaux
la croix représente la foi commune aux deux corporations,
le cœur, la charité représentée par le coeur central
l’ancre marine des pêcheurs terminée aux trois extremités par des tridents, l’espérance
Les trois vertues sont issues du final de l'Hymne à la Charité (cf. la première lettre aux Corinthiens au chapitre 13)

Généralement, la croix des gardians est associée aux arlésiennes, habitantes d'Arles joliment habillées et coiffées. Elle s'appelent souvent Mireille, altière, gracieuse, élégante, elles se font cependant souvent attendre.
Il arrive aussi qu'elle soit marraine d'un gardian, d'un taureau ou d'une fillotte ; voire qu'elle se réfugie en Lozère les jours d'intempérie.
Pour autant, il y a toujours des exceptions qui s'habillent curieusement en écoutant de la musique techno tout en envoyant des e-mails à longueur de journée mais généralement celles-là ne gagnent pas l'élection...
Le tout se déroule dans une nature sauvage et parfois complice. Ainsi du côté d'Olga vous pourrez découvrir, si vous y croyez vraiment, la mer à lulu, sorte de mer magique dénuée de toute vague et qui fait le bonheur des enfants.
En repartant, passez par chez Raymond, sorte de Père Fouras port saint louisien, tour à tour pêcheur, chasseur, peintre, cuisinier et modéliste. Il vous accueillera toujours divinement.
Par jour de grand mistral, si vous prêtez attention, vous aurez peut être la chance, non loin du Clocher de la paix, d'apercevoir sainte fafa. La légende veut que cette petite vierge aixoise rencontra ici la révélation et y mordit à pleine dent.
En passant devant le stade, saluez le terrain de tennis où le champion local espagnol José perdit ses dernières illusions.
Au retour votre pélerinage camarguais ne doit pas omettre la ferme des éoliennes dite ferme à zaza en mémoire de celle qui les vit la première.
Sur le chemin du retour vous penserez à ceux qui l'ont quitté à jamais comme Roger ou Simone et vous vous en retournerez vers la civilisation en compagnie de nouveaux compagnons à l'humour piquant, les moustiques...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

ah oui, je la connais cette mireille. L'année dernière, elle a voulu être même marraine d'une chèvre pour un an en échange de quelques menus fromages mais trop cher 300 €/an !!!

ytty54 a dit…

tant mieux sinon elle aurait pu avoir l'idée de nous en envoyer par la Poste...