lundi 26 novembre 2007

Presse - le silence des agneaux


Alors que partout les illuminations de Noël déjà répandent leurs lumières féériques, la lorraine ouvre ses marchés de Noël et attend avec impatience l'arrivée imminente de Saint Nicolas. Dans cette ambiance festive et propice à la légèreté, la presse locale nous rappelle cependant que le père Fouétard n'est jamais trés loin.

Deux petites saynetes plutôt cocasses ont hélas suscité un traitement médiatique discutable, la faute à quelques pressions bien senties...


La première met en scène un député renommé du nord de Metz qui récemment s'est ému d'être l'objet de courriers de menaces plutôt prometteurs. De retour de l'Assemblée, le voilà même qui peut à peine se doucher que déjà son beau 4x4 flambe, entraînant dans sa combustion la mini bmw de Madame. C'en est trop pour notre honnête élu qui se complait bien vite dans la peau de la victime que l'on empêchera cependant pas de faire son travail et patati et patata. Les médias relayent volontiers ces cris du coeur déchirant de l'élu bafoué. L'enquête s'engage et les quartiers sensibles voisins sont soupçonnés. Fort heureusement, ils ne sont pas les seuls. Quelques jours plus tard c'est le... fils du député qui est placé en garde à vue puis interné. Le tout dans le silence - ben oui faut respecter la vie privée nous dit-on...

Question vie privée, ma seconde saynète se déroule dans le parloir d'une prison où un prévenu prépare sa défense en compagnie de son avocate préférée. Celle-ci peine semble t'il à le convaincre du bien fondé de sa ligne de défense puisqu'elle va jusqu'à le supplier à genou de l'écouter. Surprise dans cette curieuse posture par les gardiens elle n'aurait pas de suite pu s'expliquer. Un relent de sa bonne éducation sans doute où l'on ne parle pas la bouche pleine...
Pour une femme de prévenu, ce type de disgressions s'accompagnent de fait de plusieurs semaines d'interdiction de visite. Problème la robe noire concernée est trés connue dans la cité bucale, euh ducale et particulièrement proche de nombre de réseaux et des milieux journalistiques. Malgré l'insistance des gardiens de prison (qu'elle revienne ?), l'affaire se classe doucement mais sûrement dans le silence des agneaux...

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