Profitant de l'été et du temps qui s'écoule plus langoureusement, place à la lecture et aux re-découvertes via cette inestimable collection de La Pléiade. Choix de bibi : Dickens.
Cap donc sur les années 1850 dans l'Angleterre noire, froide, dure d'alors. Surtout pour un tout jeune garçon, le David en question, pas trés éloigné de ce que connut lui-même l'auteur dans son enfance. Et c'est parti pour 970 pages d'une épopée particulière où se mèlent description fine des moeurs et modes de vie de l'époque, contraste de la vie des villes et de la vie des champs, fossé entre quotidien des riches et quotidien des pauvres... haletant, terriblement précis et détaillé ce récit nous entraîne d'un coin à l'autre du pays au gré des mésaventures de notre héros qui s'entoure bientôt d'une kyrielle de personnages qui l'accompagneront tout au long de son existence. Au-delà de la saga qu'il vous conviendra de suivre, ce que l'on retient le plus en seconde lecture de cette histoire, c'est la force des sentiments. La force des liens qui unissent ou désunissent les acteurs, leurs personnalités souvent marquées mais toujours fidèles dans le bon comme le mauvais sens. Mais au final, Dickens fait l'emporter cette foi en l'autre qui peut régner au sein d'une famille de sang ou d'adoption, entre une nourrice et le petit enfant, entre deux amis d'enfance ou de pension... Quelques soient les difficultés rencontrées, un petit cercle inébranlable maintient le cap même lorqu'il s'embarque pour le Nouveau Monde. C'est cette conviction en les sentiments des hommes qui m'a ragaillardie l'été !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire