mardi 18 décembre 2007
Vanessa - son omniprésence, c'est l'enfer
Il y avait Patrick Bruel, pour les garçons, habitué des plateaux télé de toute sorte au point que je le soupçonne d'habiter dans les coulisses. Désormais nous avons son pendant féminin : Vanessa Paradis.
Elle est partout, incontournable : une mauvaise série télé ? elle est là. Une émission de variété ? elle chante la divine. Une émission débile ? elle y trône. Vous écoutez la radio ? elle déboule. Votre salle de spectacle voisine pose quelques affiches ? surprise, elle apparait. Prochainement au cinéma ? Vanessa...
Une débauche de présence qui par sa démesure, peut conduire à l'overdose.
Moi ça y est je suis en cure de désintox... d'autant qu'il me faut l'avouer, je ne trouve à la miss aucun talent. Ni pour jouer la comédie, ni pour chanter, ni pour parler d'ailleurs.
Son mérite, et il est immense, c'est la gestion de son image qui me laisse rêveur et admiratif. Elle a su tisser, à partir de pas grand chose, une image, une histoire, presqu'une légende. Chaque époque a besoin de ses légendes et Vanessa l'a bien compris, bravo. Son couple so people avec Johnny Depp, la préservation de sa famille, ses apparitions de mannequin pour de grandes marques de luxe comme Chanel complètent ce minutieux dispositif.
Mais à un moment, objectivement, un artiste ne doit-il pas avant tout avoir un talent ou suffit-il qu'il soit joli, sympa, disponible pour que nos animateurs-vedette-vendeur-de-lessive leur ouvrent les sésames des prime time si rémunérateurs...
On en revient à ce triste constat déjà évoqué qui veut que 98% du temps d'antenne musical est attribué à 1,5% de la création musicale du moment. Assurément, Vanessa Paradis fait partie de cette élite artistique. Et elle l'entretient en sachant s'entourer : Serge Gainsbourg avait fait son second album, Mathieu Chedid fait son 5° ; idem au cinéma avec Depardieu, Réno, Delon, Marielle, Auteuil...
Et les résultats sont là : césar du cinéma du meilleur espoir féminin pour Noce Blanche en 90 et Victoire de la Musique de l'artiste interprète féminine de l'année et même tout récemment Chevalier dans l'ordre des Arts et des Lettres... chapeau bas.
Reste cependant comme un sentiment partagé à l'égard de celle qui débuta à l'école des fans et dont on ne sait au final si elle rayonne par les médias ou si les médias rayonnent grâce à elle.
Les grecs définissaient l'idylle comme une forme... brève, alors divine idylle, force est de constater que si Vanessa montre ses formes, elle le fait bien (trop ?) longuement...
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