Maillon faible de l'équipe Sarkozy, Cécilia n'aura pas longtemps résisté à l'épreuve du conseil et se trouve donc écartée de l'Elysée. Peut être une souffrance, peut être une délivrance.
On en sait en tout cas un peu plus grace à notre grand quotidien de l'Est qui consacrait ce jour les 2/3 de sa couverture ainsi qu'une dernière page spéciale à Cécilia. Ironie de l'histoire, Jacques Martin décédé peu avant n'eut pas droit aux mêmes égards, ni Raymond Barre d'ailleurs. Par une logique qui m'échappe l'éditorial, lui-même consacré à cette personne était curieusement titré "Affaire privé". Comme si les journalistes, enfin ce qu'il en reste, ressentait bien tout le paradoxe de la situation qu'il crée : sur la même page les gros titres, la peopolisation, et sa dénonciation ! On retrouve dans cette stratégie sarkozienne tout ce qui fit le bonheur électoral du Front National des années 90 : à le dénoncer sans cesse, les médias en parlaient sans cesse. A vouloir le combattre il l'ont fait devenir un adversaire crédible.
Je vous invite ainsi à vous rendre par exemple sur le site de L'Express, hebdomadaire reconnu de notre belle France. Si vous allez dans la rubrique archives, testez :
à Sarkozy correspond ... 756 articles / Mitterrand : 565 / De Gaulle : 242 / Jospin : 696 / Royal 487 / Villepin : 195 / ....
Il faut s'appeler Chirac : 1000 / l'Abbé Pierre : 1000 /ou Jean-Paul II : 1000 pour, temporairement, dominer le nouveau maître des médias.
Zidane et ses 56 articles peut donc aller se rhabiller car il n'y a plus de demi-mesure mêm au pays des demi-portions.
J'ai personnellement un peu peur qu'à court de sujet sur sa vie sentimentale, les reporters, grands forcément, ne s'attardent sur des problèmes du quotidien moins sexy comme les selles liquides du président ce jour, ses difficultés digestives le lendemain...
Cécilia s'en fout elle est déjà partie, le monde des affaires, et de la publicité ?, l'attendent déjà elle qui a goûté au présentateur télé et à l'homme politique. De bon parti en bon parti, elle fait aussi sa carrière d'une certaine façon. Elle ne sera jamais Jackie Kennedy non, ni Lady Dyana non plus mais l'important était peut être juste que les électeurs le croient, l'espèrent en mai dernier.
Voilà nos deux candidats du deuxième tour célibataire.. et si, et si... et si nous vivions la plus belle imposture que la politique française ait connue ? Nicolas et Ségolène amants de longue date fomentent de prendre le pouvoir de leur parti respectif pour s'assurer ensuite la conquête du pouvoir suprême. L'un élu, forcément, ne leur reste plus qu'à faire le ménage autour d'eux pour bientôt se retrouver dans les alcoves de l'Elysée pour une cohabitation nouvelle génération et une ouverture cette fois-ci tous azimuts !
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