Et Oui, pour Nancy, c'est désormais un retour vers la capitale qui est programmé ! François Fillon avait montré la voie en assurant une rapide, médiatique, très préparée, ultra protégée visite dans la cité ducale avant de s'en retourner rapido dans ses contrées parisiennes.
Sous la pluie et au pas de course il aura parcouru quelques allées avant de se précipiter, au chaud, dans l'Hôtel de Ville y servir son discours. La débauche de moyens mobilisés comme la brièveté des échanges laisseront perplexe : rues barrées, routes bloquées, hélicoptère, service d'ordre il n'aura rien manqué pour creuser un peu plus le fossé entre ceux qui travaillent et ceux qui gouvernent...
Mais là n'est pas l'essentiel. Non si Nancy repart à Paris, c'est en basket que cela se passe et cela signifie que le SLUC vient de gagner le droit d'aller disputer la finale du championnat de France à Bercy. Une quatrième année d'affilée s'il vous plait, preuve de la constance et de la compétitivité des joueurs de Jean-Luc Monschau. Restés sur trois défaîtes, les lorrains n'auront vraiment rien à perdre de plus cette fois. En attendant, ils peuvent savourer d'avoir éliminé Villeurbanne sur le match décisif disputé à Gentilly, l'antre des Cougars. Une antre d'autant plus surchauffée qu'elle accueillait pour l'occasion la star des stars du basket français, Tony Parker, son épouse Eva et toute la smala venue soutenir le frêrot TJ. Le grand bonhomme du match aura été, comme souvent cette saison l'inarrêtable Ricardo Greer qui avec 30 points, écoeura les lyonnais. Le reste du groupe fut suffisamment homogène pour maintenir l'écart. 104-89 au final.
Gros résultat du Sluc qui malgré un début de saison un brin délicat fini en trombe. Ah si le championnat pouvait enfin basculer du bon côté ! l'an prochain cela sentirait bon l'Euroligue ! en attendant il faudra d'abord se coltiner Le Mans ou Roanne. A noter que si c'est Le Mans qui l'emporte, Nancy sera qualifié pour l'Euroligue avant même de jouer la finale.
En tout état de cause, les deux grandes équipes de Nancy, foot et basket, disputeront une coupe d'Europe l'an prochain, chapeau.
En cette journée faste pour le sport local un mot de tennis pour souligner l'élimination de Gael Monfils. De ce que j'en ai vu, il a joué son jeu, tenté sa chance et le 4° set aurait pu basculer en sa faveur avec un peu de réussite et d'expérience en plus. Dommage pour le jeune français de 21 ans à la condition physique et au moral inaltérables. Et sa conception du tennis très NBA nous ramène à nos premiers propos. Nadal-Federer, rien de nouveau sous la pluie parisienne. Le tennis, sport riche et individualiste n'en demeure pas moins un modèle de comportement que bien d'autres disciplines devraient envier. Les joueurs sont respectueux voire souvent élogieux sur leurs adversaires, ça change !
samedi 7 juin 2008
Nancy : direction Paris !
Libellés :
Euroligue,
Fillon,
finale du championnat de France,
Gentilly,
Jean-Luc Monschau,
Nancy,
Ricardo Greer,
SLUC,
Tony Parker
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
2 commentaires:
avec une mise en jeu faite par Mme Parker, le SLUC ne pouvait que se qualifier pour Paris...
ça nous change de madame Rossinot, pouf pouf...
Enregistrer un commentaire