Et oui comme chaque année j'ai fait mes trois semaines sans ordinateur... pas toujours facile mais comme il y avait le soleil, la mer et tout le tralala je n'ai guère souffert. Et puis d'Italie j'ai aussi pu me désintoxiquer de l'actualité française. L'Italie, la Ligurie, le Chianti, les spaghettis, plein de i, mais de s-----y, nenni ! des vacances je vous dis ! au niveau journaux, pareil j'ai fait attention, que l'Equipe.
ah l'Equipe, j'adore mais c'est quand même une bien piètre illustration de ce que le monopôle engendre. En matière d'actualité sportive il n'y a rien d'autres alors on déguste tous les jours notre ration de foot, de PSG et de Marseille surtout, un peu de scandale cycliste, du rugby pour préparer la coupe du monde et puis tant de sports ignorés ou relégués à quelques lignes... on croirait suivre un journal de 20h...
Pis j'ai été sympa, le gars cool quoi, sourire, décontraction, tongs aux pieds ... pas une revendication, pas une indignation, pas une prise de position, les vacances vous dis-je.
Et puis, surprise, au gré des rencontres, vla que ma bonhommie attire la sympathie. Et mes interlocuteurs de me faire quelques confidences : ça commence à bouger, à changer, on le sent... il a bien raison de prendre des vacances aux Etats-Unis, le paquet fiscal c'est drôlement bien, pis ça doit vous faire plaisir toutes ces heures supplémentaires à prendre dès la rentrée ?
"euh non je n'ai jamais touché une heure sup et je n'en toucherai pas c'est pas l'esprit ni le quotidien de milliers de cadres comme moi"
aie, le drame, j'ai osé contredire des sarkosystes convaincus et en fait ça ne se fait pas. Savez pas moi, j'étais en touriste ! Car ils n'ont guère d'arguments que de répéter en boucle ou d'agresser...
bouh que ce doit être triste d'être ainsi frustré, dominé, de véhiculer en permanence un sentiment d'insécurité, d'injustice, de recherche d'un bouc émissaire ou de rêver à un monde qui n'existe pas. Tout ça dans un culte plus ou moins avoué de l'argent que l'on a ou que l'on aimerait avoir.
Z'ont pas l'air heureux en tout cas, vacances ou pas. Avant de remettre les français au travail, peut être faudrait il commencer par leur donner l'envie tout simplement de vivre, voire, soyons fous, l'envie de vivre ensemble !!!
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