C'est l'histoire tragi-comique du moment pour notre hypermédiatique président, à force de fréquenter assidument les médias, il n'est pas à l'abri de quelques dérapages. L'ironie de l'histoire veut que ce soit au sein même du service public dont il dénonce tant l'improbable continuité que la caméra a tourné sans discontinuer...
L'homme qui a dit... "casse toi pauvre con" à défaut de simplement dire non, donne alors une belle leçon d'éducation à un technicien qui n'en demandait pas tant.
Entre rictus, sourires forcés et crispations en tous genres, notre vénérable président met une ambiance de tous les diables sur le plateau, évoquant avec l'un ses années de placard, omettant de remercier par ailleurs la dévouée maquilleuse qui ne cesse de lui tourner autour.
Au final, il aura tout de même cette drôle de réflexion qui n'incite pas à l'optimisme sur sa santé, son équilibre et sa logique : à quelle heure commence le 19-20. Fichtre. Rééditera t'il cette performance lors d'un prochain journal de.... 20 heures ou osera t'il demander prochainement à Michel Drucker quand se déroule "Vivement Dimanche" ?
Dire qu'il prend la Présidence de l'Union européenne dans la foulée de cette triste prestation en dit long sur l'avenir de notre vieux continent...
Voilà qui a au moins le mérite de faire rire les irlandais, ces heureux bénéficiaires de multiples fonds européens en appellent désormais à l'indépendance soit. Ce n'est pas ainsi que l'on construit ensemble mais enfin. Est ce pour autant une raison pour que notre démocratie décidément bien mal en point n'imagine pour toute issue qu'un second vote ? Il faudrait donc voter jusqu'à ce que l'on vote bien. Curieux.
Faut croire qu'en mai dernier, la France a bien voté du premier coup mais il y a des victoires à la Pyrrhus... qui vous laissent bien seul...
mardi 1 juillet 2008
France 3 - Nicolas et la bonne éducation
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