
Les premières minutes s'avéraient cependant séduisantes avec une bonne circulation de balle et un Bastos percutant. Malgré le froid pesant, on s'échauffait même d'une belle frappe de Debuchy sur... le poteau. Les nancéens lents et statiques n'inquiétaient guère les lillois bien en place mais vite privés de leur capitaine. Tafforeau, longuement soigné au bord du terrain laissait ses petits camarades 8 minutes durant à 10 contre 11. Claude Puel estime après match que "Nous avons été un peu déstabilisés par la sortie prématurée de Tafforeau".
Faut reconnaître que c'est plutôt son non-remplacement qui a posé problème, les nancéens s'engouffrant sur ce côté gauche allégrement. 8 minutes plus tard donc c'est le jeune Lebbi, pour sa première apparition dans le groupe pro,

La seconde-mi temps repart sur les même bases avec notamment un Yanes remuant pour ses vrais débuts sous le maillot lillois. Lui manque un peu de puissance pour rivaliser cependant.A revoir.
Le public nancéen est bien passif sauf sur les coups de pieds arrétés de Gavanon. On se croirait dans un mini Gerland ! Notons qu'ils ont raison car suite à une faute peu évidente côté gauche, le coup franc finit sur la tête de Puygrenier qui pique son ballon devant une défense absente et un Sylva passif. Nous voilà beaux, menées à 25 minutes de la fin... On attend avec impatience l'entrée au moins de Mirallas, l'international belge en lieu et place d'un Fauvergue combattif, seul à répondre au défi physique adverse avec Debuchy, mais boitillant.
Grâce à la pelouse nous aurons notre deuxième occasion du match sous la forme d'un ballon fusant perdu par Nancy... dans sa surface. Dumont s'engage et frappe... à côté.


13° pour l'instant nous flirtons avec la relègation. Pas sûr que le recours massif et soudain aux trés jeunes joueurs soit une solution. C'est bon pour l'avenir me dit-on. mais l'avenir se comptera en nombre de points et pour l'instant nous en avons bien peu.
Au-delà c'est le contenu des matchs qui pose interrogation : l'équipe n'a pas de fil conducteur, un bon jeu court qui s'effiloche en route, pas de jeu long, peu de renversement et surtout quasi pas de différences individuelles faites (

Un mot sur le coaching pour finir : la gestion des rempacements à été simplement aberrante et trés pénalisante pour l'équipe.
Prochain match, la réception de l'OM pour un duel de mal classé qu'il faut gagner. Problème, à part Metz, les mal classés semblent mieux armés que nous...
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